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une simple réflexion....

QUAND

Ils ont fermé la maternité de proximité ,
Je n’étais pas enceinte.

L’entreprise voisine a été liquidée,
je me sentais à l’abri dans mon administration.

Ils ont réduit les effectifs de l’hôpital public ,
Je n’étais pas malade.

Ils ont fermé des bureaux de postes ruraux ,
j’habitais en ville.

Ils ont bradé la couverture sociale ,
J’étais en bonne santé.

Ils se sont attaqués aux retraites ,
J’étais jeune.

Ils ont voulu casser le Statut des Fonctionnaires ,
Mon fils ne l’était pas encore.

Ils ont développé le management par la performance individuelle ,
Mon chef de service était (encore) sympa.

Ils ont voté la loi de mobilité ,
J’étais bien installé sur mon poste.

ET PUIS, UN JOUR...

j’ai eu un enfant ;

mon conjoint a été licencié ;

j’ai eu quelques soucis de santé ;

j’ai fait 20 km pour aller chercher un recommandé ;

j’ai calculé le futur montant de ma retraite ;

mon fils a réussi un concours administratif ;

les restructurations ont remis en cause mon affectation ;

j’ai assisté au harcèlement d’un collègue...

ALORS, J’AI COMPRIS QUE TOUT CELA ME CONCERNE ET QU’IL ETAIT TANT D’AGIR, QU’IL FALLAIT PARTICIPER A L’ACTION COLLECTIVE AVEC UN SYNDICAT REVENDICATIF ET COMBATIF SUR TOUS LES SUJETS QUI FONT LA VIE DES SALARIES ET DES RETRAITES.

JE ME SYNDIQUE A LA CGT

POUR MES REVENDICATIONS
POUR LE MAINTIEN DE NOS ACQUIS SOCIAUX QUOTIDIENNEMENT ATTAQUES
POUR DE NOUVELLES CONQUÊTES SOCIALES

CAR NOUS NE DEVONS PAS LES LAISSER FAIRE

Article publié le 13 avril 2015.


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