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- billet_d_humeur3_-_sortie_de_la_grece (PDF - 99.9 kio)
La Grèce a fait un choix démocratique
Et oui qu’y a t il au dessus de la consultation directe des citoyens ?
Réponse : rien
C’est l’élément de base de la démocratie : l’électeur. Et là on ne passe pas à travers les prismes ésotériques des suffrages indirects !
Là c’est le peuple qui décide. Et le peuple est souverain ! Et c’est incontestable !
Doit il y avoir une révolution pour le prouver ?
Doit il y avoir un rejet de l’Europe et son système financier pour le rappeler ?
Les grecs ont eu le courage de répondre.
Leur président et le gouvernement devront respecter leur décision.
Tiens c’est marrant - si on peut dire- : ça nous rappelle étrangement un certain 29 mai 2005 ou le peuple français avait rejeté à la majorité le traité établissant une constitution pour l’Europe.
Le 1er juin 2005, les électeurs des Pays-Bas refusaient eux aussi par référendum cette constitution.
Suite au rejet de la Constitution, les gouvernements européens ont ratifié en sous-main en 2007 le traité de Lisbonne, qui reprend les principaux éléments de cette constitution contre l’avis de ses propres peuples.
N’est ce pas une drôle de vision de la démocratie ?
Peut être est-ce aussi celà que les grecs ont rejeté
Vous trouverez ci-dessous un éclairage et une analyse de la situation grecque : en gros tout ce que l’on ne dit jamais.
Merci à Nicolas THIRION, membre du Bureau National de la CGT Finances publiques pour son analyse.
Article publié le 7 juillet 2015.